La Fondation pour l’égalité des chances en Afrique, créée et financée par l’homme d’affaires mauritanien Mohamed Ould Bouamatou, s’est imposée au fil des ans comme un repère en matière de défense des droits de l’Homme, de la démocratie et de l’état de droit en Afrique. L’ONG, mise à l’index par de nombreux régimes africains, est soutenue par Human Rights Watch, mais également de nombreuses personnalités.
La lutte pour la démocratie n’est hélas pas un vain mot dans de nombreux pays africains, où régimes autoritaires et militaires imposent leur autorité par la force. Le fondateur de la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique, Mohamed Ould Bouamatou, en sait quelque chose. Le régime mauritanien l’a contraint à l’exil depuis près de huit ans… et le début de son engagement pour la démocratisation en Mauritanie et en Afrique.
Le président mauritanien de l’époque, Mohammed Ould Abdel Aziz n’a jamais accepté de voir cet homme d’affaires s’immiscer dans les affaires politiques et dénoncer les atteintes aux droits de l’Homme et aux principes démocratiques que le régime mauritanien d’Ould Abdel Aziz imposait à son pays. Une animosité devenue harcèlement judiciaire, qui a contraint Ould Bouamatou à quitter son pays, mais jamais à renoncer à ses combats.
La Fondation pour l’égalité des chances en Afrique a en effet prospéré depuis l’exil bruxellois de Mohamed Ould Bouamatou. Parce que sa cause était manifestement sincère. Parce que Bruxelles est une capitale mondiale connectée à de multiples niveaux au continent africain. Parce qu’enfin, l’homme d’affaires a pu faire entendre sa voix auprès des décideurs européens, sa fondation a rapidement gagné en notoriété.
Aujourd’hui, la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique est officiellement soutenue par l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch. La fondation a également reçu le soutien, au cours des années, de nombreuses figures respectées du combat pour la démocratie et la défense de l’état de droit, à l’image de l’ancien commissaire européen Louis Michel et du prix Nobel de la Paix, l’obstétricien Denis Mukwege, ou encore des avocats spécialistes des droits de l’Homme William Bourdon et Georges-Henri Beauthier.