Coronavirus et télétravail : une perte de productivité moyenne de seulement 1%

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À cause de l’épidémie de coronavirus, une grande partie des salariés qui n’ont pas été forcé au chômage partiel se sont retrouvés en télétravail. Un changement brutal dans les méthodes de travail, auquel les salariés n’étaient pas forcément préparés. En effet, travailler depuis chez soi n’est pas sans difficultés et il faut réussir à s’isoler de toutes les petits divertissements du quotidien et s’imposer un rythme de travail. 

Le télétravail, anciennement refoulé, bientôt adulé ?

Avant la crise induite par le coronavirus, nombre d’employeurs étaient réticents à l’idée de proposer une ou plusieurs journées de télétravail à leurs employés. En effet, la peur de voir la productivité de leurs salariés s’effondrer était un risque non négligeable et semblait justifier à elle seule le rejet des demandes de télétravail.

Cependant, le coronavirus a su rebattre les cartes et a forcé les entreprises à imposer le télétravail à plein temps. Alors que beaucoup redoutaient une forte baisse de la productivité, les résultats d’une étude du cabinet Valoir ont démontré le contraire. En effet, les résultats de l’étude ont démontré que pendant le confinement, le télétravail a engendré une baisse de seulement 1% de la productivité. Un écart ridiculement faible, qui indique que le télétravail n’influence absolument pas la productivité.

De plus, ce résultat doit également prendre en compte que cette baisse de la productivité est directement impactée par la situation sanitaire. En effet, parmi les motifs de distraction pendant une journée de télétravail, les enfants se classent en seconde position, avec 24% des personnes estimant que leurs enfants ont représenté une distraction pendant leurs horaires de travail. Un chiffre qui devrait donc être amené à baisser en situation « normale » où les enfants seraient à l’école. Ce qui, finalement, devrait ramener la baisse de 1% de productivité à l’équilibre, sinon rendre compte que le télétravail augmente légèrement la productivité.

En bref, ces deux mois de télétravail forcés ont su nuancer les idées reçues sur le télétravail. Cependant, il faut rester prudent face au télétravail et ne pas s’emballer : les résultats de l’étude montrent également que 40% des travailleurs préféreraient désormais travailler à distance à plein temps à l’avenir. Bien que le télétravail puisse être bénéfique à raison de quelques jours par semaine, se rendre au bureau est également vecteur de relation sociales. Ainsi, rester seul à plein temps pourrait avoir des effets négatifs sur le long terme, d’autant plus que la situation n’a duré que deux petits mois et que c’est une période relativement courte pour rendre compte de potentiels problèmes liés à l’isolement…

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