Cette semaine, Paris a accueilli sa toute première conférence en matière de terrorisme. Mercredi et jeudi, 800 experts et 80 ministres se sont réunis dans les locaux de l’Organisation de coopération et de développement économiques pour « No money for terror« .
Le terrorisme gangrène le monde, et chaque pays victime d’attentats souhaiterait trouver une solution mondiale afin de pérenniser la situation. Afin d’endiguer la prolifération des terroristes, il était nécessaire de réunir des dirigeants du monde entier en vue de trouver des issues.
Cette rencontre international sera principalement axée sur les groupes que sont Daesh et Al-Qaida, et notamment sur la question du financement des attentats. Généralement, les actes odieux des terroristes sont couverts par les butins de guerre (vol, vente de produits/objets illicites…) et par la charité. Par exemple, le coût des attaques djihadistes de 2015 en France avait coûté plus de cent milles euros à Daesh : 20 000 euros pour Charlie Hebdo, et 80 000 euros pour le 13 novembre.
« Pendant trois ans, de 2014 à 2016, Daesh a accumulé un énorme trésor de guerre, de l’ordre d’un milliard de dollars par an. Il a depuis circulé, au moins en partie, il est vraisemblablement quelque part. Ces groupes sont très doués pour utiliser les techniques les plus sophistiquées pour faire circuler les flux financiers, ils savent se jouer des frontières« , a commenté l’Elysée.
Les participants ont confronté leurs expériences, et ont tenté de parvenir à un ensemble de « bonnes pratiques » qui pourraient par la suite tenter d’être globalisées, par exemple au niveau des Nations Unies, a précisé l’Élysée.