Indonésie, terrain difficile pour les ONG

Le bilan est toujours en augmentation et les chances de retrouver des survivants s’amenuisent au fur et à mesure que le temps passe. Les ONG qui arrivent sur place sont confrontées à une situation extrêmement difficile.

Vendredi 5 octobre, une semaine après que le tsunami ait frappé l’île de l’archipel des Célèbes les recherches de survivants vont prendre fin, faute d’espoir suffisant de retrouver des rescapés. Les efforts se concentrent dorénavant sur des zones ou l’on suspecte que de nombreuses personnes puissent être ensevelies, un centre commercial ou des hôtels notamment.  bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) considère que 200 000 personnes ont besoin d’aide humanitaire en urgence dont près de 50 000 enfants et 15 000 vieillards.

Le gouvernement indonésien s’est montré confiant dans la gestion actuelle de la catastrophe. Cependant des zones entières de l’archipel n’ont toujours reçu d’aide comme à Wani dans la province de Donggala alors que « douze personnes sont portées disparues dans cette zone », confie un habitant, Mohammad Thahir Talib avant d’ajouter qu’ «  il se peut qu’il y ait aussi des corps plus au sud.  »

Face à la lenteur de la réponse officielle de l’Indonésie, l’Ocha a déclaré le mardi 2 ocotbre que même si « que le gouvernement et les organisations d’urgence travaillent sans relâche pour apporter une aide vitale, les besoins demeurent immenses ». Jens Laerke, de l’Ocha, a précisé la situation : « des portions importantes de ce qui pourrait être la zone la plus touchée n’ont toujours pas été complètement atteintes. Mais les équipes se démènent et font ce qu’elles peuvent ».

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