Sommet UE-Ukraine : Bruxelles exprime sa solidarité à Kiev, avec l’appui de 119 millions d’euros d’aide.

Jean-Claude Juncker lors d'un sommet en septembre 2017

 

A l’occasion du 21e sommet UE-Ukraine à Kiev, ce lundi 8 juillet, l’Union Européenne a réaffirmé sa solidarité à l’Ukraine, avec à l’appui une aide de 119 millions d’euros. Ce financement doit aider la décentralisation, la société civile, la reconstruction de l’est en guerre ou encore la lutte anticorruption.

L’UE rassure l’Ukraine

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président du Conseil européen Donald Tusk ont sans doute effectué leurs derniers déplacements officiels ce lundi. A l’occasion du 21e sommet UE-Ukraine à Kiev, ils ont pu constater, sur le front est, la réalité du conflit ukrainien. Les officiels européens ont réaffirmé leur soutien indéfectible à Kiev face à « l’agression russe ». Ils ont assuré qu’une série de sanctions européennes vient d’être prolongée de six mois à l’encontre du grand voisin. Cette marque de solidarité était utile puisque les Ukrainiens ont l’impression que l’Union européenne les a trahis. La Russie ayant été réintégrée dans l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, une institution distincte située à Strasbourg.

Les accords de financements seront scrutés jusqu’au prochain sommet

Au président ukrainien Volodymyr Zelensky, Jean-Claude Juncker et Donald Tusk ont promis une aide de 119 millions d’euros. Ce financement devrait aider la décentralisation, la société civile, l’application de l’accord d’association, la reconstruction de l’est en guerre et la lutte anticorruption. Cette corruption, particulièrement sensible en Ukraine, sera appuyée d’une aide supplémentaire de 500 millions. Toutefois, ces financements ne sont pas acquis. Les réformes promises par le nouveau président Zelensky à Kiev seront d’abord scrutées avec beaucoup d’attention, jusqu’au 22e sommet UE-Ukraine l’an prochain.

Zelensky devra faire ses preuves

Zelensky devra également se montrer assez ferme quant à sa volonté de ne pas faire de compromis avec le Kremlin. Cependant, on avance qu’il pourrait y avoir une certaine marge de manœuvre. L’une de ses promesses de campagne présidentielle était de faire avancer le processus de paix, qui est pour l’heure dans l’impasse. Il est donc attendu sur cette question, cruciale pour l’avenir de son pays. Ce sommet est aussi l’occasion pour l’ancien humoriste d’affirmer sa stature présidentielle et de montrer son engagement dans le processus d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne et à l’OTAN.

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