Plan social à Airbus : « Il n’y aura pas de licenciements secs » (FO)

Un avion Airbus sur le tarmac.

 

La direction et les syndicats d’Airbus paraphent cet après-midi un accord dans le cadre du plan social (PSE). Selon Dominique Delbouis, coordinateur FO (1er syndicat) au sein du groupe, « il n’y aura pas de licenciements secs ». Une annonce qui devrait rassurer les salariés de l’avionneur européen.

La direction a pris un engagement pour préserver les emplois 

Au terme de plus de trois mois de négociations, la direction d’Airbus et les trois syndicats représentatifs signe ce lundi après-midi un accord sur le plan social (PSE) et un deuxième texte sur l’activité partielle de longue durée (APLD). « C’est une grande satisfaction. Il n’y aura pas de licenciements secs. On y arrivera fin mars par l’ouverture d’une dernière négociation qui nous permettra d’arriver au zéro licenciement contraint. On a un engagement de la direction en ce sens », a affirmé à l’AFP Dominique Delbouis, coordinateur FO (1er syndicat) au sein du Groupe Airbus.

5.000 postes étaient menacés en France

En juin, l’avionneur européen avait annoncé la suppression de 15.000 postes de travail, dont 5.000 en France, en raison de la crise du secteur aéronautique frappé de plein fouet par la pandémie du nouveau coronavirus. Le 14 septembre, le directeur exécutif d’Airbus Guillaume Faury avait jugé « peu probable que les départs volontaires suffisent » pour atteindre 15.000 suppressions de postes. Heureusement, les deux parties vont trouver un accord qui préserve 1.500 postes par le biais de l’Activité partielle longue durée (APLD), avec des pertes de salaire limitées.

« Pour nous, le plan social est presque bouclé »

Les syndicats annoncent aussi d’autres mesures comme les retraites anticipées (au moins 1.000), le dispositif Corac (Conseil pour la recherche aéronautique civile, 600 emplois), les départs pour créations d’entreprises (400), les départs à la retraite (400). « Tout ça mis à bout, on arrive à l’objectif initial de zéro départ contraint », a souligné Dominique Delbouis. Au total, les licenciements visaient 4.248 emplois chez Airbus avions (la majeure partie à Toulouse), et plus de 700 chez Stelia et ATR, filiales de l’avionneur européen. « Pour nous, le plan social est presque bouclé », se réjouit le syndicaliste. Officiellement, la procédure légale se termine jeudi, mais le PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) ne sera clos que fin mars.

En septembre, Airbus a livré 57 avions contre 71 l’an dernier, et n’a enregistré aucune nouvelle commande en raison de l’impact de l’épidémie de coronavirus sur le secteur aérien, selon des données révélées par l’avionneur européen le vendredi 9 octobre.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.