Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a appelé à un nouveau pacte social entre toutes les parties prenantes pour restructurer l’économie et parvenir à une croissance inclusive.
En Afrique du Sud, le «pacte social» a souvent été utilisé de manière restrictive pour décrire les pactes entre parties prenantes sur des questions sectorielles spécifiques. Un pacte social résilient nécessite un accord dynamique entre l’État et la société sur la manière de vivre ensemble et de résoudre les problèmes de pouvoir et de ressources. Pour qu’un tel accord contribue à la paix et au bien-être de la société, il doit se refléter dans les mécanismes, les politiques et les réponses qui soutiennent l’efficacité de l’accord. Cela doit être fait d’une manière souple et réactive, surtout en temps de crise.
Cette approche remanie le concept de pacte social (ou contrat social) en tant qu’outil pour aborder les problèmes de conflit, de crise et de transition. Des recherches réalisées dans neuf pays, y compris en Afrique du Sud, ont révélé que la cohésion sociale est un moteur clé. La cohésion sociale s’appuie sur le concept de solidarité sociale qui repose sur la confiance, le respect et la participation.
Les graves inégalités socio-économiques de l’Afrique du Sud, au sein de la société, sont des problèmes fondamentaux qui continuent de diviser les gens. Cela est vrai tant sur le plan économique que spatial, psychologique, social et politique. Malgré ces difficultés qui semblent difficile à surmonter, le président de l’Afrique de Sud a déclaré que le premier pas consiste à se concentrer sur la manière dont les groupes vulnérables sont affectés différemment. La crise sanitaire nécessite une solidarité et un soutien pour relever l’économie et traverser cette période difficile.