Tous les ans, les écologistes redoutent l’annonce du jour du dépassement. Ce jour crucial de l’année indique la date exacte à laquelle les hommes ont consommé toutes les ressources naturelles offertes par la planète, qui devraient en principe être suffisantes pour une durée d’un an. Mais cette année, force est de constater que la situation est de pire en pire. Le jour du dépassement a été annoncé le hier, en avance de deux jours comparativement à l’année dernière. Comment protéger notre planète ?
Le jour du dépassement : que cela indique-t-il sur l’état de la planète ?
Tous les ans, l’ONG Global Footprint Network calcule en partenariat avec le WWF « le Jour du dépassement » sur la base de trois millions de données statistiques de 200 pays. C’est la date à partir de laquelle l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète. L’empreinte écologique caractérise la surface de la Terre utilisée par l’Homme pour pêcher, élever, cultiver, déboiser, construire et brûler des énergies fossiles. La biocapacité, quant à elle, représente la surface de la planète nécessaire pour faire face à ces pressions.
Depuis les années 1970, la date du Jour du dépassement se dégrade. En 1998, elle avait lieu le 30 septembre. En 2018, elle arrive deux mois plus tôt : le 1er août. Cette date est marquée cette année par une nouvelle augmentation des émissions de CO2. Le 1er août 2018, l’humanité a dépensé l’ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en une année. C’est le Jour du dépassement. Si le monde entier vivait comme les Français, ce même jour aurait eu lieu le 5 mai 2018.
Quelles solutions pour préserver la planète ?
Le site internet du “jour du dépassement » présente différentes solutions pour inverser la tendance. Il faudrait revoir la façon dont sont pensées les villes, développer et privilégier les énergies vertes, lutter contre le gaspillage alimentaire et la surconsommation de viande, limiter l’expansion démographique. « Notre planète surchauffe : l’activité humaine dérègle de manière critique nos écosystèmes qui se retrouvent désormais menacés. A l’échelle de l’individu nous pouvons toutefois agir pour réduire notre impact écologique grâce à des réflexes simples », expliquent le site internet.
Un engagement environnemental notamment porté à Monaco, avec des personnalités locales comme le Prince Albert ou Dmitri Rybolovlev.
De grands entrepreneurs français s’engagent également à préserver la planète, comme le dirigeant du fonds d’investissement HLD Jean-Bernard Lafonta. L’homme d’affaires veille à ce que son entreprise intègre les enjeux du développement durable. Les démarches ESG sont également systématiques dans chacun des investissements de HLD.