Le gouvernement a profité de la rentrée scolaire pour officiellement dévoiler son plan d’action à l’égard des plus démunis. Les deux réformes les plus notables sont celles de la banque et de la santé.
Les banques aux services des plus démunis
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a annoncé il y a quelques jours que les banques allaient travailler main dans la main avec le gouvernement. En effet, ces institutions souhaitent venir en aide aux plus démunis, notamment par la mise en place de services à moindres frais. Selon des critères bien spécifiques pas encore dévoilés, les banques pourront délivrer un service personnalisé pour quelques euros. La gestion d’une carte bancaire, mais également la possibilité de retrait ou de virement seront étudiés.
Les banques françaises se sont donc engagées lundi à plafonner les frais pour incidents de paiement facturés aux personnes les plus fragiles financièrement. Elles ont accepté de limiter ces frais à 200 euros par an, à la demande de Bruno Le Maire, qui a réuni lundi à Bercy les dirigeants des grands réseaux français ainsi que François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. « Ces 200 euros représentent un vrai gain pour nombre de personnes modestes, qui paient en moyenne 320 euros de frais bancaires par an, selon l’Observatoire de l’inclusion bancaire (OIB), voire 500 euros pour 20 % d’entre elles, contre 180 euros pour l’ensemble de la population. «Cela montre notre détermination à aider les publics les plus fragiles dans notre pays», a expliqué Bruno Le Maire« , expliquent plusieurs médias.
La santé pour les plus démunis
En ce qui concerne la complémentaire santé, ce n’est pas la première fois qu’elle connaît des changements. Trois ans après une première refonte en 2015, « le gouvernement veut faire disparaître les trois contrats types qui avaient alors été créés, et les remplacer par le panier de soins dont bénéficient actuellement les plus nécessiteux, c’est-à-dire la couverture maladie universelle complémentaire« , précise le journal des Echos. Sur la base d’une information du site spécialisé Espace social européen, le quotidien économique rapporte que le gouvernement prévoit de fusionner deux dispositifs de complémentaire santé, la CMU-C gratuite réservée aux plus démunis et l’aide à la complémentaire santé (ACS) destinée à des ménages modestes moins contraints.